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Critique de: "Guide de Montréal." par Pierre Dupont (Montréal: Quinze, 1978).
En plus de la liste des bars et autres endroits gais, cet article résume l'histoire du mouvment gai né après les descentes pré-Olympiques de mai 1976. Le Comité homosexuel anti-répression (CHAR) alors créé devient l'Association pour les droits des gai(e)s du Québec à l'automne 1976. La manifestation de 2000 personnes après l'arrestation de 146 hommes au bar Truxx en octobre 1977 est suivie en décembre par l'inclusion de l'orientation sexuelle comme motif illégal de discrimination dans la Charte des droits de la personne du Québec.
Editions suivantes: 1980, 1982, 1983, 1986, 1988. Articles sur les droits, le militantisme gai, les lesbiennes, etc...
Autres éditions: 1979, 1980, 1982, 1983, 1986, 1988. Ed. 1982: articles sur les droits, les difficultés sexuelles, les clubs de cuir.
Contenu: vocabulaire en français, anglais, allemand et russe. Listes de bars, saunas, parcs et théâtres propices à la drague. Bibliographie d'ouvrages de fiction et non-fiction. Informations sur les maladies tranmises sexuellement.
Voir: «Quebec Province», pp. 159-63. Liste de bars, restaurants, saunas et lieux de drague pour hommes à Chicoutimi, Hull, Montréal, Québec, Shawinigan, Sherbrooke, et Three Rivers [i.e. Trois-Rivières].
Comporte des sections pour lesbiennes et gais.
Guide alternatif avec une liste de groupes et de bars pour lesbiennes et gais, p. 32-33.
La liste des organismes et bars pour lesbiennes est précédée d'un résumé de l'histoire du mouvement lesbien à Montréal. Après avoir milité avec les hommes dans une organisation mixte à l'Université McGill, les lesbiennes anglophones décident en 1973 de créer leur propre groupe, "Gay Women of Montreal". Ce groupe partage un centre d'acceuil avec un groupe masculin (la "Gay Montreal Association"). Les GWA devient "Labyris" en 1975 mais une période de frictions et oppositions donne lieu à toute une série de groupements jusqu'en 1978. Plus radicales, les lesbiennes francophones s'intègrent le plus souvent dans les groupes féministes. C'est après un congrès de lesbiennes à Ottawa en 1976 qu'elles décident de mettre sur pied une organisation spécifiquement lesbienne qui deviendra officiellement la "COOP Femmes" en 1978.