
Depuis le 20 octobre et jusqu’au 14 novembre, les Archives gaies du Québec, accueillent Rachele Borghi, chercheure française, dans le cadre du Programme de coopération franco-québécois pour travailler sur la dimension émotionnelle de l’archive et sur la visibilisation des mémoires minorisées par les discours dominants.
Elle a une approche de recherche-création qui vise à mobiliser la mémoire dans le présent. Avec la collaboration de Camilla Penzo, elle cherchera à comprendre comment transformer les expériences des militantes du passé en outils d’empouvoirement, c’est-à-dire d’autonomisation personnelle que l’on peut activer dans la vie présente.
Pour elle, l’archive est un espace magique, un espace d’interconnexion entre passé et présent, un lieu de la marginalité « qui nous offre la possibilité d’une perspective radicale d’ouÌ observer, creìer, imaginer des alternatives et de nouveaux mondes. » (bell hooks).
Nous leur souhaitons un très agréable séjour à Montréal.