ART / ARCHIVES / ACTIVISMES Communiqué

ART / ARCHIVES / ACTIVISMES Communiqué

ART / ARCHIVES / ACTIVISMES

 

Échange croisé France / Québec en recherche et création LGBTQI+

DANS LE CADRE DU PROGRAMME DE COOPÉRATION
FRANCE-QUÉBEC (2021-2022)

 

VOLET #1 DU PROJET
RÉSIDENCES EN RECHERCHE ET CRÉATION AUX ARCHIVES GAIES DU QUÉBEC, MONTRÉAL, QC, (CA) :

Artistes invitées
PAR LE COLLECTIF ARCHIVES LGBTQI PARIS (FR)
LAURA BOTTEREAU & MARINE FIQUET (FR)

Chercheuse invitée
PAR LE COLLECTIF ARCHIVES LGBTQI PARIS (FR)
RACHELE BORGHI (FR)

LES PARTENAIRES DU PROJET

COLLECTIF ARCHIVES LGBTQI ,PARIS (FR)

ARCHIVES GAIES DU QUÉBEC, MONTRÉAL, QC, (CA)

LE LAC À L’ÉPAULE, NANTES (FR) :
L’association se consacre à la recherche/création et soutient le décloisonnement des disciplines et des savoirs, en proposant une programmation (résidences, ateliers, évènements, formations) à un public large, et dans un champ d’intervention artistique, culturel, éducatif et militant. Portée par les féminismes, la programmation souhaite aborder en filigrane les questions du travail de l’art et des discriminations systémiques.

LE PROGRAMME DE COOPÉRATION FRANCE-QUÉBEC :
Le Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée (FFQCD) permet de soutenir la coopération franco-québécoise au niveau local et régional. Il est coordonné dans un esprit de parité par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française.
Du côté québécois, les projets du FFQCD peuvent être portés par un ou plusieurs organismes, institutions ou entités locales, municipales ou régionales. Du côté français, les projets doivent être soumis par une ou plusieurs collectivités territoriales.

ARTISTES INVITÉES

LAURA BOTTEREAU & MARINE FIQUET (FR)
(en résidence aux Archives Gaies du Québec du 13 septembre au 7 octobre 2021)

Laura Bottereau & Marine Fiquet, Morceaux synthétiques, ©Adagp, Paris, 2021

« Depuis 2013, notre duo construit une fiction commune, un ensemble où installations, dessins, sculptures, textes, vidéo et photographies se répondent et se complètent. Les figures corporelles que nous mettons en scène en poursuivent les récits.
Par des jeux de détournements, de glissements et de fragmentations, nous dé/construisons des corps. Parasitant les codes de représentations, les présences d’apparences enfantines qui habitent nos fictions se jouent de l’image d’innocence qui leur est assignée pour mieux l’assiéger. Apparitions mutantes et polymorphes, elles troublent le regard et invitent aux lectures plurielles.
Notre démarche, à la fois intime et politique, est traversée par nos subjectivités lesbiennes accompagnées de nos consciences queers et féministes. Les récits queers, bien souvent rendus invisibles dans l’histoire des représentations, sont au cœur de nos recherches et forment des familles référentielles qui tapissent nos réflexions. Les jeux de lectures multiples sont omniprésents dans nos réalisations, que ce soit par des principes de polysémies, d’indices, de citations ou d’intertextualités. Les questions d’archives, de corpus et de généalogies se trouvent primordiales dans notre travail. »

Laura Bottereau & Marine Fiquet


CHERCHEUSE INVITÉE

RACHELE BORGHI (FR)
(en résidence aux Archives Gaies du Québec du 22 octobre au 14 novembre 2021)

Rachele Borghi est activiste féministe, maîtrE de conférences en géographie à Sorbonne Université. Au croisement de la pensée transféministe et décoloniale, elle travaille sur les transgressions performatives dans l’espace public comme réaction aux normes imposées et sur le corps comme lieu, laboratoire et outil de résistance. Ses recherches se concentrent sur la visibilisation des normes dans les espaces publics et les espaces institutionnels (notamment l’université), sur les pratiques pour les briser et sur les espaces de contamination entre milieux académiques, artistiques et militants. Les contacts avec des groupes et collectifs queer ont questionné de près sa pratique de terrain, son positionnement et ont soulevé l’urgence de trouver et d’expérimenter des approches pour ne pas reproduire le binôme théorie-production théorique/pratique-production militante mais aussi pour sortir des épistémologies et pensées dominantes. Ses réflexions, pratiques, relations, réseaux convergent dans son livre « Décolonialité et privilège. Devenir complice », ed. Daronne, 2021 (traduction de l’italien de Astrid Aidolan-Ague).