Quoi de neuf

Avec le retour en force du variant Omicron et des restrictions sanitaires qui s’en suivent, le local des Archives gaies du Québec sera fermé jusqu’à nouvel ordre à tous les visiteurs et chercheurs.

Dans la mesure du possible, le personnel effectuera les taches en télétravail. Nous espérons que cette interruption sera brève.

Malgré les circonstances difficiles, nous souhaitons à tous les gens qui nous soutiennent fidèlement que l’année 2022 leur apporte santé et bonheur.

Veuillez prendre note que les Archives gaies du Québec seront fermées pendant le temps des Fêtes à partir du vendredi 17 décembre 2021 et ne rouvriront que le mardi 4 janvier 2022.

Pour l’instant, le local n’est accessible que sur rendez-vous. Le nombre de personnes permis est de quatre (4) personnes présentes en même temps. Cela inclut les membres du personnel. Les consignes sanitaires sont en vigueur, soit le port du couvre-visage et le lavage des mains. Chaque personne est invitée à garder le plus possible une distance sécuritaire avec les autres.

Les membres du Conseil d’administration et du personnel souhaitent à toutes et à tous de TRÈS JOYEUSES FÊTES.

Conformément aux consignes gouvernementales, le port du couvre-visage et une distanciation de plus d’un mètre sont obligatoires pour toute personne qui vient au local des AGQ. De plus, il est fortement recommandé d’avoir une protection vaccinale adéquate contre la COVID-19. Toute personne présentant des symptômes liés à la COVID-19 sera invitée à quitter les lieux.

Certains gels désinfectants pouvant abîmer les documents, nous vous demandons de vous laver les mains à l’eau et au savon avant toute manipulation.

Ces mesures sont en vigueur présentement et le seront jusqu’à ce que le Gouvernement du Québec y mette fin.

On nous a fait remarquer que le dernier numéro de L’Archigai avait été imprimé sur un papier plus épais que pour les précédents.

C’est vrai. Cette initiative vient de l’imprimeur. Plusieurs d’entre vous ont sûrement appris par les médias que le milieu de l’imprimerie fait actuellement face à d’importantes pénuries de papier, causées par la pandémie. C’est ainsi qu’il a proposé aux Archives gaies du Québec d’imprimer L’Archigai sur ce papier plus épais et a eu la générosité de nous facturer l’impression au même tarif qu’à l’habitude.

Nous remercions à cet effet le ministre Steven Guilbault et la députée Manon Massé pour l’achat de publicité dans notre dernier bulletin L’Archigai, ce qui a permis son impression.

Ce qu’il faut retenir de toute cette affaire, c’est que les Archives gaies du Québec ont toujours eu le souci de dépenser votre argent, celui que vous nous donnez chaque année, de façon judicieuse.

On peut voir en ligne sur le site des Archives gaies du Québec un court métrage en stop-motion intitulé Parade. Ce film de Jean-Pierre Fortin est le deuxième qu’il a réalisé en collaboration avec les Archives gaies du Québec.

L’originalité de ce court métrage vient du fait qu’il met en valeur des objets méconnus de nos collections tels les macarons, les allumettes, les condoms, etc. En moins de trente minutes, on les voit défiler devant nous en rangs bien ordonnés. En plus de montrer la diversité des collections des Archives gaies du Québec, ce petit film est très ludique et intéressant.

Jean-Pierre Fortin s’est donné le mandat de soutenir les Archives gaies du Québec en produisant des œuvres photographiques et vidéographiques afin d’illustrer la mémoire des communautés LGBTQ2S+ du Québec à partir de nos collections. Avec Parade, on peut dire qu’il y est parvenu.

Photo : Camilla Penzo

Dans la soirée du mercredi 10 novembre, une trentaine de personnes ont assisté à la conférence de Rachele Borghi à la librairie L’Euguélionne.

Cette chercheure française en résidence aux Archives gaies du Québec a captivé son auditoire pendant deux heures, en présentant ses recherches sur la déconstruction des savoirs académiques dans le but de remettre en question la dominance patriarcale.

Elle vient de publier Décolonialité et privilège (Éd. Daronnes, 2020), ouvrage dans lequel, à partir de son expérience de femme blanche et de militante féministe, elle trace la voie pour s’affranchir de l’ordre établi quotidien.

Murmure, 2018, eau-forte sur papier sans acide (34 x 33 cm). Tirée à 20 exemplaires, signée et numérotée par l’artiste. Épreuve d’artiste V111/V111, 1 750 $ encadrée.

Petit rappel pour la campagne de financement 2021 qui a été lancée en octobre.

N’oubliez pas que nous ferons tirer à la fin de janvier 2022 une œuvre gracieusement offerte par l’artiste Françoise Sullivan, signataire du manifeste Refus global en 1948 et membre fondateur aux côtés de Paul-Émile Borduas du groupe avant-gardiste des Automatistes. Elle participe en ce moment à une exposition de groupe au Metropolitan Museum of Art (MET) à New York.

Vous pouvez, en achetant un billet de 75 $, avoir une chance de gagner cette œuvre encadrée d’une valeur de 1 750 $ et recevoir un reçu pour fins fiscales au montant du don et en même temps devenir membre des Archives gaies du Québec pendant un an. Pour tout don de 500 $, vous recevrez sept (7) billets pour le tirage et une série de cartes postales du photographe Robert Laliberté.

Vous pouvez effectuer votre don en ligne ou par chèque en remplissant ce coupon.

Cette semaine, les Archives gaies du Québec ont accueilli Joséphine Loux et Margaux Bruet, deux chargées de mission au Consulat général de France.

C’est dans le cadre de l’échange croisé pour le projet financé par Coopération France-Québec qu’elles sont venues rencontrer l’équipe des Archives gaies du Québec. Tout en discutant du projet, le coordonnateur Pierre Pilotte et l’archiviste Simone Beaudry-Pilotte leur ont fait visiter les lieux et leur ont donné un aperçu de nos collections.

La rencontre fut intéressante.

De gauche à droite : Pierre Pilotte et Simone Beaudry-Pilotte des AGQ, Joséphine Loux et Margaux Bruet du Consulat général de France. Photo : Camilla Penzo

En collaboration avec la librairie L’Euguélionne,  les Archives gaies du Québec  tiendront le mercredi 10 novembre prochain à 19 h une conférence donnée par la chercheuse française Rachele Borghi.

Comme une lecture musicale, elle abordera de manière performative et joyeuse certains extraits de son livre Décolonialité et Privilège (Éd. Daronnes, 2021) qui, en partant de son positionnement d’enseignante chercheuse blanche et  militante féministe, est une sorte d’anti-manuel d’usage féministe et décolonial visant à déconstruire les normes dominantes qui se concrétisent dans les lieux et à subvertir l’ordre établi à partir des corps militants et dissidents.

Suivra un aperçu de deux œuvres précurseures de Monique Wittig,  Les Guérillères (1969) et Brouillon pour un dictionnaire des amantes (1976) qui ont ouvert la voie à la remise en question de la dominance masculine.

Arrivez tôt car il n’y a que 60 places. Aucune réservation.

Nous remercions la librairie L’Euguélionne pour avoir rendu possible cette conférence.

Photo: Camilla Penzo, 3 novembre 2021.
Le mercredi 3 novembre dernier, Rachele Borghi, a fait un exposé intitulé « Corps, espace et performance » devant les 35 étudiants et étudiantes du cours de sociologie queer de Chacha Enriquez à l’UQÀM.

Durant cet exposé, Rachele Borghi, chercheuse française en résidence de création aux Archives gaies du Québec, a présenté un survol de ses recherches sur l’investissement de l’espace public par les groupes et collectifs de militantes féministes, de queers et de  transféministes dont les corps, mis à l’écart et méprisés par le système dominant, sont devenus des outils de dissidence et de mobilisation collective et performative.

La conférence fut très appréciée.


Les AGQ ont récemment fait l’acquisition d’un ajout important au fonds de Jean Guilda.

Il s’agit d’un don de M. Raynald Bordeleau, qui fut ami du célèbre personnificateur féminin.

Le don est constitué de photographies, d’un disque 33 tours, d’un CD, de périodiques, et d’un tableau peint par Guilda en 1958, accompagné d’une photo du modèle.

Tous nos remerciements à M. Bordeleau pour ce don.

L’équipe des Archives gaies du Québec a accueilli ce mois-ci un nouveau membre, et ce, pour les six prochains mois grâce à une subvention salariale d’Emploi Québec. En effet, V. Samoylenko occupe le poste d’archiviste adjoint depuis quelques jours déjà. En plus de soutenir Simone Beaudry-Pilotte dans ses tâches, V. Samoylenko aidera les chercheurs dans leurs projets de recherches.

Créateur pendant l’été 2020, lors d’un stage universitaire, de l’exposition Les Murs ont des oreilles, V.Samoylenko connaît déjà très bien les Archives gaies du Québec, C’est donc avec un très grand plaisir que nous saluons son retour parmi nous.

Depuis le 20 octobre et jusqu’au 14 novembre, les Archives gaies du Québec, accueillent Rachele Borghi, chercheure française, dans le cadre du Programme de coopération franco-québécois pour travailler sur la dimension émotionnelle de l’archive et sur la visibilisation des mémoires minorisées par les discours dominants.

Elle a une approche de recherche-création qui vise à mobiliser la mémoire dans le présent. Avec la collaboration de Camilla Penzo, elle cherchera à comprendre comment transformer les expériences des militantes du passé en outils d’empouvoirement, c’est-à-dire d’autonomisation personnelle que l’on peut activer dans la vie présente.

Pour elle, l’archive est un espace magique, un espace d’interconnexion entre passé et présent, un lieu de la marginalité « qui nous offre la possibilité d’une perspective radicale d’ouÌ observer, creìer, imaginer des alternatives et de nouveaux mondes. » (bell hooks).

Nous leur souhaitons un très agréable séjour à Montréal.

Vernissage de l’exposition Recipe for a Queer Cookbook à l’Université McGill le 7 octobre 2021. Photo : Kari Kuo. 

Pendant le mois d’octobre, les Archives gaies du Québec ont fait la promotion de leurs fonds, collections, et services auprès des communautés universitaires anglo-montréalaises.

Le 5 octobre, Simone Beaudry-Pilotte a fait une présentation auprès d’une quarantaine d’étudiants en histoire publique à l’Université Concordia, dans le cours de Simon-Pierre Lacasse.

Le 7 octobre suivant, Pierre Pilotte s’est rendu au vernissage de l’exposition Recipe for a Queer Cookbook d’Alex Ketchum à l’Université McGill où il a présenté les Archives gaies du Québec à une trentaine d’invités.